Homo Civilis, Homo Sapiens?

I) Qui sommes nous ?
1) Autonome mais lié à tous
« L’homme est un animal social » , en effet, même si l’oublie là nombre de sociétés animales, Aristote relève le point faible de ceux que, faute de mieux, nous dénommons les Hommes.
Il est de notre nature de nous associer à nos co-planétaires humains, soit par affinités, soit par sympathie , soit, plus simplement, par pur arrivisme. Ainsi les plus forts ou les plus puissants, même dépourvu d’attrait physique ou moral, tel que le charisme souvent propre aux grands duce, se retrouvent ainsi entourés plus ou moins dépourvus de morale et d’éthique et souvent également dépourvus également de beauté (ou ayant à travers cette tyrannie quelque chose à compenser… ) mais qui cependant sont seuls à avoir su bien se placer. Mais, après une durée d’intégration variant selon les conditions de vie du groupe, ils finissent par s’y solidariser. Cette erreur peut leur être fatale. En effet, une fois rattachés au groupe, ils ne peuvent plus en retirer de profits quelconques et se retrouvent à leur tour lésés par d’autres qui continue d’utilisé et d’usé du groupe.
De plus, cette modification de leur statut peut, en cas de changement brutal de führer, leur faire passer de bourreaux à victimes, de chasseurs à chassés, traqués impitoyablement par leur anciennes proies jusqu’à ce que, enfin, la loi du talion fut appliqué dans toute sa force : Œil pour œil, dent pour dent ! L’erreur, donc, qu’ont commise ses hommes, fut de s’attacher à un seul groupe leader plutôt que de s’attacher à un ensemble de groupes sans pour autant s’y intégrer complètement.
Il faut savoir jouer avec ses relations, les classer, les hiérarchiser en fonction de leur utilité pour les renseignements et pour les services. Chacun constitue un lien vers un groupe qui doit être exploité à son tour tel une gigantesque toile d’araignée sur laquelle il faut s’accrocher.
Donc pour rester autonome et ne pas craindre la chute d’un quelconque dirigeant, il s’agit de se constituer un réseau efficace de renseignements autant que d’action.

2) Les deux cotés d’une même pièce
L’autonome, l’individu qui a su s’infiltrer au sein des différentes organisations sans devoir, pour autant, être affilié à aucune d’entre elle, celui-la même qui aura su profiter des failles aberrantes de notre société actuelle et des tares que présente la socialisation de celle-ci, celui-la, donc, doit savoir se grimer entièrement, c’est-à-dire autant sur le plan physique et pratique (Habits, apparence, maquillage, maintien) que sur le plan psychique (Attitude, langage, mentalité), afin de pouvoir y être complètement accepté .
Il doit se comporter comme un acteur, et de par sa mise en scène captiver son public au point que celui-ci en oublie qui est l’acteur. Comme l’acteur, il doit s’investir jusqu’au bout dans son rôle, comme l’acteur, il doit oublier qui il est et devenir autre, comme l’acteur, il doit fasciner et charmer ses spectateurs jusqu’enfin le rideau tombe et la pièce s’achève. Nous naissons naturellement dotés de ces talents .
Cependant, parfois, il peut lui arriver de devoir jouer deux rôles simultanés, il doit donc rester dans un équilibre parfait entre les deux étant, à la fois, ‘‘ le ying et le yang, le vide et le plein ’’.
Pour mener à bien sa prestation, ce comédien de la société se doit de savoir maîtriser le verbe avec l’aisance propre aux orateurs, et, comme ceux-ci, il doit savoir mentir, donner des promesses qu’il ne peut tenir, simuler l’entente avec les ennemis pour ensuite mieux les tromper . Il se doit qu’il mente à tous, même à ceux qu’il pourrait considérer comme fiables, avec la même aisance que la vérité car, ceux-ci, justement, risqueront un jour de se faire interroger et donc, sans le vouloir, il éventerait toute la double personnalité précédemment élaborer.
Pour éviter cela, il s’agit d’enquêter, de se renseigner sur chacune de vos relations, les espionner et dresser une fiche que vous conserverez de mémoire, IL N’EN FAUT AUCUNE TRACE ÉCRITE .


II) Des sciences aux armes
1) Lire ou de l’usage de la culture
Pour devenir un automne, il est nécessaire de cultiver son jardin , c’est-à-dire, dans ce contexte, qu’il faut se cultiver et entretenir ses connaissances. En effet, rien ne sert de s’enfermer dans l’enclos étroit de l’érudition sans utiliser son savoir : il s’agit donc d’être savant et laborantin . Il s’agit donc d’être une personnalité multiple, à la fois homme de sciences et d’armes, raffiné et cynique, tantôt espion, tantôt meneur, l’homme doit être au fait de toutes les techniques modernes de combats et d’armements, tout en conservant en mémoire les anciennes batailles ainsi que les grands classiques tels que Machiavel (« L’Art de la guerre ») ou Sun Tsu. Tout en menant un combat visible contre les autorités et les institutions totalitaires, il lui est nécessaire de mener, clandestinement, une guerre intestine grâce aux agents déployés chez l’ennemi en provoquant une scission dans le camp adverse pour attaquer ainsi un ennemi puis l’autre . La victoire est donc d’abord morale puisqu’il faut maintenir son armée en une coalition solide et détruire l’armée ennemie dans ses dissensions. L’unité fait la force, la division la défaite.

2) Il faut cultiver sa mémoire
Afin de conserver la totalité de ce savoir encyclopédique, il est nécessaire de l’entretenir en l’écrivant, en le recueillant sous forme de lexique organisé ou de petit carnet, si certaines informations ne doivent pas être reproduites, elles doivent, en ce cas être fréquemment usitées. En espionnage, il existe deux écoles : celle de la mémoire, la plus récente qui recommande l’usage de la mémoire, l’autre recommande l’utilisation de carnet pour y reporter toutes les informations . Cependant, il me semble plus utile de mêler ces deux méthode. La mémoire est le bouclier de l’intelligence et sa fiabilité son épée.


L’Homme pour évoluer se doit d’être combattant, cultivé, curieux et cynique. Il deviendra alors l’Homo Socialis : le Camarade



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Lis l phrase de fin... tu sais le faire?

c'est la censure rouge